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Géographie des Hommes - Géométrie des Dieux
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12 février 2010

Harmonie du ciel et de la Terre

LES LEYS

   

   En France et en Grande-Bretagne, deux autres sectes, formées de soi-disant druides, s’attachent à prouver leurs liens directs avec une antique tradition. Il s’agit de deux groupes rivaux qui disent continuer les pratiques des anciens druides, ces prêtres- magiciens de la civilisation celtique pré-romane.photo_01photo_02

   

   

   En fait, ces deux sociétés n’existent que depuis deux cents ans, mais elles ont déployé des efforts systématiques pour faire revivre les traditions mystiques des Celtes. Leurs célébrations ,qui ont lieu chaque été au site préhistorique de Stonehenge, attirent beaucoup de Britanniques et nombreux sont les participants qui disent y trouver un rafraîchissement spirituel et tirer des rites druidiques un bénéfice psychologique.

   Autre objet de fascination constante pour les Britanniques à la recherche des leçons perdues : le Glastonbury Zodiac

photo_03_zodiac_glastonbury

                                                                                                                               

   Il s’agit d’une carte ancienne que l’on dit avoir été établie pour représenter l’Angleterre occidentale à partir de routes et d’ouvrages de défense antiques. Cela fait partie des curieux leys — lignes de forces subtiles et mystérieuses — qui  couvriraient tout le territoire européen.

   L’existence de ces leys a été affirmée dans les années 1920 par un passionné de l’antiquité, Alfred Watkins. Bien que photo_04_les_Leysles archéologues professionnels se soient montrés sceptiques, Watkins a soutenu avec force qu’il existait de mystérieux alignements concernant des bornages très anciens de la campagne anglaise. Il avait constaté que des pierres et des camps préhistoriques étaient disposés en ligne droite sur des dizaines et parfois des centaines de kilomètres...

                                                                                                                                                                                        

..., de même que des vieilles églises étaient souvent construites sur le site d’anciens temples. La nature et le nombre de ces alignements semblaient défier les lois du hasard, et Watkins en concluait que tout cela avait un sens. Il avançait l’idée qu’il pourrait s’agir de vieilles routes commerciales. Mais il ne semble pas qu’il ait pensé à une signification occulte particulière.

    Plus récemment, des Anglais, notamment John Michell, se livrant à des recherches sur l’antique sagesse, sont parvenus à la conclusion que, si certains alignements peuvent correspondre à des pistes de l’âge de pierre, leur signification est avant tout magique… Des prêtres des temps anciens, qui avaient connu l’univers intuitif du savoir lunaire, auraient prétendu avoir découvert les lignes suivant lesquelles passaient des énergies inconnues et ils avaient matérialisées en les jalonnement d’édifices divers. Ces constructions répondaient à une double finalité. D’une part elles donnaient une image précise du réseau des leys, ce qui permettait d’éviter que des obstacles s’opposent au flux des forces naturelles. D’autre part, elles rendaient possible l’utilisation de ces énergies _ pour recharger le potentiel spirituel des humains comme on recharge une batterie d’ automobile.

   Quelle était _ quelle est _ la nature de ces énergies qui passent le long des leys ? John Michell voit la réponse à cette question dans la théorie de Wilhelm Reich, savant non orthodoxe, d’origine austro-hongroise, qui, chassé de l’Allemagne hitlérienne, s’établit aux Etats -Unis dans les années 1930. Ex-disciple de Freud, il avait rompu avec son maître en développant une nouvelle théorie originale. Reich prétendait avoir découvert ce qu’il nommait l’Orgone energy. C’était, selon lui, la substance de base de l’Univers, dont dérivaient toutes les autres formes d’énergie et la matière elle-même. Et il pensait que cette orgone energy pourrait tout permettre à l’homme le jour où il saurait l’utiliser. Elle pourrait écarter les orages en dispersant les nuages, changer le climat des déserts, propulser avions et fusées, etc. Reich était certain que les soucoupes volantes existaient et qu’elle évoluaient grâce  à cette énergie.

   Mais selon John Michell et d’autres chercheurs, l’énergie découverte par Reich existe bel et bien. Il s’agit d’ailleurs moins d’une nouveauté que d’une redécouverte de la fameuse énergie courant le long des leys. De nombreux abris préhistoriques trouvés le long de ceux-ci étaient en effet construits en couches alternées de matériaux organiques et inorganiques comme les accumulateurs de Reich. Ces accumulateurs primitifs servaient à de nombreux usages : soigner des malades, ( rôle qu’exercent les Cathédrales sur l’être humain !…) initier au monde du savoir lunaire, et même voler dans les airs. Les initiés de ce temps connaissaient l’art de charger d’énorme blocs de pierre de l’orgone energy pour les faire s’élever et voler dans l’air le long des leys.

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   La plupart d’entre nous considéreraient de telles idées comme folles. Mais beaucoup de vieilles légendes britanniques font état d’objet volant. L’une des plus connues conte l’histoire d’un druide nommé Bladud qui vivait à Bath, ville renommée pour ses sources thermale. Selon les chroniqueurs du moyen-Age, Bladud était un philosophe magicien qui avait été initié à tous les mystères des anciennnes religions de la Grèce et de la Grande-Bretagne. Il fonda un collège druidique et éleva un temple à Minerve, qu’il éclaira avec une lampe qui brûlait perpétuellement. Enfin il construisit une machine volante. Celle-ci volait très bien, mais elle s’écrasa un jour au sommet de la colline_ celle où s’élève maintenant la cathédrale Saint-Paul, à Londres_ , causant la mort de Bladud.

    Les occultistes qui voient dans les leys des canaux de l’orgone energy disent que Bladud était alors en train de voler sur un bloc de pierre le long d’un de ces leys. Pour une raison inconnue, une rupture se serait produite dans le flux d’énergie et aurait causé la chute mortelle de Bladud. Ils font observer que la colline où il s’écrasa se trouve être le point culminant d’un ley.

    Peut-on croire que les mystiques de l’antique Albion avaient la maîtrise de technique qu’ignorent encore nos savants et nos ingénieurs ? Nous n’en s’auront jamais rien. Mais la compréhension du monde de l’esprit ne fut pas l’apanage exclusif de l’Egypte ou de l’Asie. L’Europe aussi a eu ses rites secrets.

                                             

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    Au début des années 1920, un commerçant anglais de 65 ans qui se livrait à l’archéologie en amateur, Alfred Watkins, faisait du cheval dans les collines de son photo_07pays natal, le Hereforshire. S’arrêtant pour regarder le paysage familier, il vit soudain sous un jour entièrement nouveau, sillonné de ligne droites, comme des fils de fer très brillants, enchevêtrées qui se coupaient en des points où se trouvaient des églises ou marqués par des pierres anciennes. Cette expérience fantastique détermina le cours futur de ses recherches, comme cela arrive souvent à ceux qui connaissent de subtiles visions de ce genre. Il fut convaincu d’avoir vu en un éclair le paysage de la Bretagne antique, couvert d’un énorme réseau de routes rectilignes dont un grand nombre était aligné soit avec le soleil, soit avec le parcours d’une étoile. Il appela ce réseau le « système ley » parce que les noms des lieux qui jalonnaient ces pistes rectilignes se terminaient très souvent par -ley, -ly, et -leigh.

                                                                                                                                              

   Watkins fut fortifié dans sa révélation en étudiant une carte d’état major. Il s’aperçut que des lignes droites reliaient, sur des kilomètres, des églises, des sites antiques et des repères artificiels. Il semble que pour des raisons que nous ne connaissons pas encore, à moins que ce ne fût pour des motifs commerciaux, des routes rectilignes furent tracées bien avant les Romains. Mais bon nombre de ces pistes traversent des régions peu accessibles sans chercher à contourner des lacs, des marécages ou des montagnes ; on est donc tenté de penser qu’elles sont bien plus qu’un simple réseau de voies commerciales. Ces routes sont jalonnées de repères artificiels, tels que des tumulus bâtis sur les pentes montagneuses ou des entailles découpées dans des crêtes, aussi bien que de divers sites antiques.

    Watkins fut tourné en dérision pour sa théorie parce que les historiens de l’époque dépeignaient alors les Bretons préhistoriques comme à peine plus évolués que des sauvages , peinturlurés. Mais il s’accrocha à son idée, accumula des preuves et les publia en 1925 sous le titre The Old Straight Track. Peu à peu, d’autres archéologues rallièrent à ses opinions et entreprirent eux aussi des recherches.

    L’un d’eux, Guy Underwood, était un archéologue amateur qui apprenait l’hydroscopie, c’est à dire l’art du sourcier, photo_08pour mener ses expériences. Avec sa baguette divinatoire, il parcouru tout le pays, visitant les vieilles églises et les sites antiques traditionnellement considérés comme des lieux de culte ( ex : la Basilique d’Orcival en Auvergne conserve encore toutes les caractéristiques d’une construction bâtie sur un ancien lieu de culte ).

   Il constata qu’au centre de chaque cercle de pierres, et à un endroit clé de chaque église, se trouvait une source d’énergie souterraine. Plusieurs lignes d’eau convergeaient vers cet endroit, tels des rayons. Il appela cet endroit une « source  aveugle ». Mais il découvrit aussi deux autres lignes de force souterraines qui, sans être nécessairement liées à la ligne d’eau, avaient un action sur la baguette de sourcier. L’une d’elles, un « aquastat », régissait apparemment le tracé de monuments religieux et déterminait la position des pierres, des fossés ou des bâtiments. L’autre, une « piste », semblait déterminer le parcours des routes et des sentiers. Underwood donna à toutes ces lignes de forces souterraines le nom de « ligne   géodésique ». Il crut que l’homme utilisait autrefois ces lignes essentiellement pour borner et diviser la surface de la terre. Mais ses recherches le conduisirent à penser que les constructeurs de la préhistoire et du Moyen-Age avaient placé des sites sacrés et aligné les ouvrages qu’ils y érigèrent, en fonction de lois géodésiques.

    En d’autre termes, ils connaissaient l’existence des lignes de force qui traversaient la terre et avaient en quelque sorte essayé de les exploiter à des fins bénéfiques. Underwood s’aperçut par ailleurs que les alignements superficiels de Watkins étaient souvent parallèles à une ligne de force souterraine.

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